Carpe Noctem
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Il n'y a que le pouvoir, et ceux qui sont trop faibles pour l'obtenir. | Période jouée; post-septième année alternative.
 
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 We kissed him as we put him on the train ! [April]

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Rabastan Lestrange

Rabastan Lestrange


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MessageSujet: We kissed him as we put him on the train ! [April]   We kissed him as we put him on the train ! [April] EmptyDim 13 Juin - 20:27

Quelque part au nord de Leeds, peu après vingt-trois heures. On dénombre tout au plus une douzaine de personnes dans l'ensemble du wagon à présent plongé dans le silence.L'atmosphère est poussiéreuse, et une odeur tenace de fish & chips imprègne les sièges et les vêtements des rares passagers qui ne semblent pas en être incommodés. Il s'agit pour la plupart de pauvre types rentrant chez eux, en Ecosse, après avoir passé toute la semaine dans un de ces entrepôts froids et morbides du sud de Londres.
Il y a aussi une femme, seule avec son gosse endormi sur ses genoux, la bouche encore barbouillée de l'huile de son fish & chips. L'odeur, c'est de leur faute. La mère fixe l'extérieur à travers la vitre désespérement noire, l'air HS. Sûrement une de ces nanas défoncées au crack, comme en témoignent ses cernes montrueuses et l'éclair taré qui fait vriller ses iris toutes les trois minutes. Tout au bout du wagon un type est allongé sur deux sièges, emmitouflé dans son manteau qui dissimule son visage. Une respiration lente et apaisée franchit régulièrement ses lèvres entrouvertes et il ne remue pas d'un pouce, comme s'il avait conscience dans son sommeil de la précarité de son équilibre.

Rabastan est insomniaque. Il n'arrive jamais à dormir plus de trente minutes consécutives sans se retrouver plongé dans des cauchemards pervers et affreusement usants. Le jour ou Jane l'obligea à prendre le train avec elle pour la première fois, il ne se doutait pas qu'il trouverait là un salut aussi formidable qu'inattendu ; cinq minutes après le départ, il sombra en effet dans la léthargie la plus profonde qu'il eut connue depuis que sa mère eut décidé de l'éjecter dans le monde extérieur après neuf mois de pure ataraxie.

Depuis, lorsque l'épuisement devenait réellement trop dangereux pour sa survie, Rabastan prenait le direct Londres-Edimbourg, huit heures de sommeil assurées sans coupures pour une somme risible. Ca valait largement l'inconvénient de subir le monde moldu et ses habitants pendant une nuit, sans compter que jusqu'ici, on lui avait toujours foutu la paix. Cependant il se gardait bien de parler de cette habitude malsaine à ses pairs ; après tout, ce n'était pas le genre de type à tendre à tendre le bâton pour se faire battre. Il savait très bien ce que diraient Svelius ou même son frère si jamais il leur avouait qu'il était obligé de prendre les transports en commun moldus pour parvenir à s'endormir.. Quant à Bellatrix, c'était même pas la peine d'y penser, tous les trains de grande-bretagne se retrouveraient crâmés en moins de deux.

Des songes oniriques plein la tête, Rabastan planait à des miles et des miles de toute préoccupation. Rien n'aurait pu venir à bout de son sommeil, si ce n'était celui du gosse au fish & chips qui venait de se briser. Ce dernier se mit à chouiner, puis à hurler pour attirer l'attention de sa mère impuissante, et Rabastan gromella avant de relever la tête, se demandant dans un demi-sommeil si il s étaient déjà arrivés. Apparement pas. Pestant contre tous les gosses de la terre, le mangemort repris sa position initiale dans la ferme intention de se rendormir, jusqu'à se qu'il se rende compte que sa vessie lui faisait souffrir le martyr. Comme quoi, un malheur n'arrive jamais seul. Soupirant, il se releva et laissa là ses affaires pour se diriger vers les toilettes, situées de l'autre côté de la rame. Son regard blasé balaya le petit groupe de moldus qui partageaient le voyage avec lui, et il les plaignit sincèrement de devoir subir cela par obligation et non par choix, comme lui.

Quant aux toilettes, ils étaient occupés. C'était incroyable ; même pas vingt crétins dans ce train, et pourtant il fallait qu'on le devance. Les mains dans les poches, Rabastan se mit à piétiner avec impatience. Manquerait plus qu'un con de l'Ordre se pointe, tiens.
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April N. Miller

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MessageSujet: Re: We kissed him as we put him on the train ! [April]   We kissed him as we put him on the train ! [April] EmptyVen 18 Juin - 11:46

    Noir, noir, noir, encore du noir. Tout était désespérément noir, pas une source de lumière au dehors pour savoir où ils pouvaient bien se situer. Ils n’étaient pas perdu, juste nul pars, dans une sorte de trou noir, dans le vide absolu de la nuit. C’en était interminable et désespérément ennuyant. Vu de l’extérieur, ce vieux train devait paraître comme un serpent lumineux, traçant sa route en ondulant souplement, laissant derrière lui des trainés de lumière éphémère. Dommage, personne ne pourrait profiter de ce spectacle poétique, à cette heure si tout le monde dormait.
    La voiture n’était pas bien pleine, il y avait seulement quelques gus endormie, leur chapeau enfoncé sur leur crâne, dégarnie pour certain. Il devait surement y avoir un peu plus de monde dans la voiture de tête, c’était toujours comme ça, les gens voulaient toujours monter en tête du train pour plus de simplicité et de rapidité lors de leur arriver en gare. Néanmoins, Pendant les périodes de fortes influence il valait mieux monter en queue, là au moins on pouvait être sûr d’avoir – ou pas – une place assise pendant toute la durée du voyage.

    Elle avait vraiment horreur du polynectar, c’était l’une des potions qu’elle détestait le plus. Pas qu’elle trouvait qu’elle soit difficile à préparer, elle en avait fait mijoter des pires, mais la phase de transformation était atrocement douloureuse aussi bien physiquement que psychiquement lorsqu’en plus de cela on en était témoins. Les faibles d’esprits s’entendent. Le fait que le visage, le corps entier se déforme, se modèle pour prendre la forme de la personne à qui on avait pris un morceau, était une expérience qu’on préférait ne vivre qu’une seule fois dans sa vie. Malheureusement, les membres de l’ordre avaient coutume de régulièrement l’utiliser lors de leurs missions pour, bien entendu, ne pas être démasqué.
    Son visage lui était étrange, et c’était pour cette unique raison seulement qu’elle ne cessait de se fixer dans le reflet de la vitre. La personne à qui elle avait pris l’apparence, était une bonne femme moldu d’une quarantaine d’année tout rond, de petit stature et maigrichonne. En plus d’avoir une sacrée différence d’âge entre April et le fruit de sa transformation temporaire, donc d’avoir tout un tas de ride sur la figure, ce qui la dérangea le plus était ce carré cours dont était coiffé la femme. Jamais elle ne s’était souvenu avoir eu les cheveux aussi cours. Juste peut être lorsque ça mère l’obligeait à porter les cheveux au carré quand elle avait 7 ans. Enfin, étant donné l’heure à laquelle elle avait repris la potion, elle n’allait pas tarder à reprendre sa forme originelle, Merlin soue loué.

    April vit soudainement ses sourcils s’affiner et prendre une couleur légèrement plus claire, sans attendre un instant de plus, elle se leva d’un bon, attrapa le vieux sac qu’elle trainait avec elle et remonta la rame, non sans dissimuler son visage des voyageurs endormie, et s’enferma dans les toilettes ou trônait une vielle odeur de mousse à laver les mains. Elle abaissa le couvercle des toilettes et y posa son sac avant d’être saisit soudainement d’une douleur dans tout le corps. Elle leva la tête vers le miroir qui lui faisait face et vit son visage reprendre peu à peu sa forme d’origine, ces cheveux pousser soudainement et son corps reprendre peu à peu sa hauteur et ses formes habituels. Quelque minutes passèrent avant que l’auror ne relâche l’étreinte sur le rebord du lavabeau en poussant un soupire de soulagement. Ces cheveux n’avaient pas totalement repris leur couleur normale, c’était une sorte de dégrader de noir et de châtain qui se résorbaient doucement laissant place à un blond doré.
    Si elle avait sut qu’elle devait utiliser le polynectar, elle n’aurait surement pas accepté de faire partie de la mission, enfin bon. Restait plus que se fichue rendez-vous avec Lupin dans un de ses pubs moldu d’écosse et elle pourrait souffler un peu.

    La poignée de la porte des toilettes s’abaissa soudainement et son occupante fit un bond. Ce n’était pas possible, on ne pouvait pas avoir un instant d’intimité ici ! Qui pouvait bien être se pauvre plouc qui ne dormait pas ?!
    La jeune femme lâcha un soupire, lasse de devoir se dépêcher, et entreprit de retirer les vêtements devenues bien trop petit pour elle. Elle passa un jean et un peu troué et un chemisier avant de lasser ses bottes et d'enfiler une veste. Pour ce qui était des autres vêtements de bonne femme de mauvais goût elle les fourra négligemment dans le baluchon et le fit disparaître d’un coup de baguette.

    Fier de son travail, April déverrouilla la porte et sortie avant d’apercevoir la personne qui attendait pour se rendre au commodité. Putain ! Merde ! Quesqu’il pouvait bien foutre ici ! Un Mangemort ! La sorcière resta un instant figé, les yeux rivé sur le cadet Lestrange.

    « Rabastan, quel plaisir de vous revoir. » se força à répondre l’auror en tâtant sa baguette magique qui se trouvait dans sa porche. « Cela faisait longtemps dites moi. »
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Rabastan Lestrange

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MessageSujet: Re: We kissed him as we put him on the train ! [April]   We kissed him as we put him on the train ! [April] EmptyLun 21 Juin - 13:33

La porte s'ouvrit enfin, et Rabastan arbora une expression genre « ah bah, tout de même » qui se liquéfia littéralement quand il reconnu la femme qui lui faisait à présent face. Non. C'était impossible, le monde n'était tout de même pas si petit, si ? Et pourtant. Blonde, fine et avec ce même regard de chien errant, elle avait une tête qui restait en mémoire. Rab ne l'avait jamais vraiment oubliée, depuis le jour où il avait bien faillit crever par sa faute. Notamment à cause de cet événement, il était depuis absolument convaincu que l'Ordre n'était pas, comme le disaient les gens, une congrégation prônant la justice. En vérité ils étaient aussi vils que les mangemorts et capables des mêmes bassesses qu'eux ; où était la justice, là dedans ? Nulle part. Ils étaient simplement deux clans opposés qui luttaient pour leurs propres idéaux, à la différence près que l'un des deux camps se croyait supérieur parce qu'ils représentaient le droit chemin, la protection des innocents, toutes ces conneries. Ben c'était faux, et cette April Miller en était bien la preuve. Du moins, si c'était bien elle.. Mais avant qu'il ait pu ouvrir la bouche elle l'appela par son prénom, et le doute ne fut plus possible.
D'ailleurs, de quel droit l'appellait-elle ainsi ? La machoîre du brun se contracta dans un spasme involontaire, et le ton condescendant que la jeune femme employa y fut pour beaucoup. Ca, ce n'était pas une situation enviable. Les ordres disaient qu'il fallait tuer tous les membres de l'Ordre du Phoenix, surtout s'ils nous tombaient dessus sans prévenir, et il n'était pas question du coup de transplaner pour s'enfuir avant d'avoir envoyé cette prétentieuse dans un monde meilleur. Pris au dépourvu, Rabastan marqua cependant un temps d'hésitation à la suite de la remarque, comme toute banale, d'April.

« … Certes. Mais pour ma part, je ferais l'impasse sur le détail du plaisir. » souffla-t-il finalement, et il baissa les yeux pour voir la blonde porter la main à sa poche. Ni une ni deux l'homme fit un bond en arrière, se cognant au passage contre le mur du couloir. Bordel, quelle blague ces trains moldus. Rab n'avait jamais tué personne de sang-froid, comme Svelius ou son frère. Les seules personnes qu'il ait jamais exécutées, c'était à la suite de tortures ou autres cérémonials écoeurants, qui lui donnaient envie d'en finir le plus vite possible ; sortir sa baguette pour prendre l'avantage et attaquer sans laisser le temps à l'autre de réagir, c'était quelque chose d'assez inhabituel pour lui. Disons qu'ordinairement, il faisait plutôt ça pour se défendre, ou, dans le cas contraire, il avait au moins quelqu'un avec lui pour assurer ses arrières.

Cette fois, il semblait qu'il n'avait pourtant pas vraiment le choix. S'il la laissait partir, le fait qu'il squatte les trains moldu pourrait peut-être parvenir jusqu'à un autre mangemort, qui sait ? Tremblant à cette idée, Rabastan glissa sa main jusqu'à la poche de sa veste pour y attraper sa baguette. Cette fois, il ne laisserait pas Miller lui jeter un sort, pas moyen. S'il se retrouvait complètement décalqué ici avec le coeur en vrac, personne ne viendrait le chercher.

« Tourne toi. » ordonna-t-il donc en levant sa baguette au niveau de ses yeux, se foutant des moldus qui pouvaient le voir comme de sa première chemise. Le regard des gens qui meurent, il détestait. Mais, si elle fixait le mur, ça devrait aller.
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April N. Miller

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MessageSujet: Re: We kissed him as we put him on the train ! [April]   We kissed him as we put him on the train ! [April] EmptyMer 23 Juin - 19:39

    C’était bien sa vaine aujourd’hui, déjà cette histoire à la con avec le polynectar, et maintenant ce début d’histoire à la con avec un mangemort. Si elle avait su elle serait sans doute resté dans son lit. Tu parles d’une journée, et surtout d’un plaisir. C’était juste pour paraître polie utiliser la notion du plaisir ou pour cacher son désarroi. En même temps comment ne pas être déconcerté en tombant sur l’ennemie lorsque l’on sort des toilettes, c’était risible surtout, être pris de cours après s’être soulagé. C’était peut être une bonne mort après tout, mourir en sortant des toilettes… non y avait sous doute mieux comme mort, surtout que d’être tué à côté d’un endroit aussi répugnant c’était pas vraiment le grand luxe. Pourquoi pas mourir assassiné dans sa baignoire, comme Marat, c’était sans doute mieux.

    Rabastan souffla que le plaisir n’était pas partagé, normale après tout, ils étaient ennemis. D’ailleurs il ne pouvait pas se permettre de la laisser gentiment partir, déjà cela serait trop beau et l’on pouvait s’attendre à ce qu’il pleuve de la merde, et ensuite pour lui cela serait du pur suicide. Quoique, vu comment il venait de reculer en voyant l’Auror porter sa main pour tâter sa poche, il n’avait pas l’air vraiment confiant de ce qu’il devait faire. Peut être flippait il, encore, du jour ou April lui avait balancer un sortilège dans le museaux et qui avait bien faillit lui être fatale – quoique cela n’aurait surement pas été plus mal, dans un sens. C’était vraiment idiots, elle aussi elle en avait pris plein la gueule et c’était pas pour ça qu’elle c’était mis à agir bassement pour tuer les auteurs de ces bobos. Franchement pourquoi s’acharner à ce point sur elle, c’était pas comme-ci c’était de sa faute s’il était trop fragile, ce n’était pas elle qui l’avait pondu, et puis, Bordel de Dieu ! C’était la guerre, pas le rassemblement des bisounours !

    April n’eu pas le temps de saisir sa baguette que déjà Rabastan pointait la sienne vers elle en lui ordonnant de se retourner. Nan, il était sérieux là ? Il s’apprêtait à la tuer sans la regarder en face ? Ha ! La bonne blague ! C’était vraiment se foutre de la gueule du monde, il voulait la buter mais n’avait pas le courage suffisant pour la voir mourir en la regardant dans les yeux. Quel lâche !
    On ne pouvait pas le dire autrement, elle était dans la merde, et cela même si elle faisait en sorte de ne pas montrer qu’elle avait peur. Cela ne servait en rien d’aggraver la situation, il fallait qu’elle se montre digne, même si celui qui s’apprêtait à la tuer n’était qu’un lâche ! La jeune femme ne bougea pas sur le moment, un sourire narquois se dessina sur son visage.

    « Vous être vraiment ridicule… Vous n’avez même pas le courage pour tuer quelqu’un en le regardant dans les yeux. Et ça se dit Mangemort ? Laissez moi rire ! » Elle sortit les mains de ses poches et avança son visage jusqu'à se que le bout de la baguette lui touche le front. « Allez y, si vous me haïssait tant. Montrez moi un peu toute la haine que vous avez envers moi ! Dites ce putain de sortilège ! Ayez au moins les couilles de me regarde crever devant vous, comme moi j’ai pu le faire en vous regardant agoniser comme un rat par terre ! »

    Elle jouait avec le feu, pour sur, mais quelque chose lui disait qu’il n’oserait pas la buter tant qu’elle n’aurait pas tourné le dos, nan, il était trop fragile. Toute fois, elle n’allait pas se gêner pour tirer profit de la situation, et ses donc doucement quelle tira sa baguette de la poche de sa veste longue, pour la rentré dans le rêver de sa manche. Elle la sortirait au moment opportun, si bien, entendu il y en avait un. De toute façon il n’avait pas 30 miles alternative, c’était un peu la roulette russe ?
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Rabastan Lestrange

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MessageSujet: Re: We kissed him as we put him on the train ! [April]   We kissed him as we put him on the train ! [April] EmptyMer 23 Juin - 22:00

La tuer. Simplement la tuer. Rabastan répétait l'injonction dans sa tête, mais ses yeux s'écarquillèrent d'incompréhension quand April, au lieu de lui obéïr, se rapprocha davantage de sa baguette. Elle osait vraiment lui tenir tête, alors qu'il était en position de force ? Alors qu'il ne lui suffirait que d'un geste pour l'exécuter définitivement ? Tout cela faisait partie d'un illogisme que Rabastan ne pouvait pas saisir, qui n'existait que dans un univers parallèle au sien, celui-là même qu'il s'était forgé durant les seize longues années qu'il avait passées à Azkaban. Les notions comme l'Art, la passion ou la rebellion lui passaient totalement sous le nez comme si son imagination ou son désir de s'évader autrement que part l'héroïne s'étaient complètement consummés. L'acte d'April, et les paroles mordantes qu'elle lui servit, laissèrent Rabastan Lestrange dans un état d'incompréhension des plus totals.
Au moins, la menace la poussait à le vouvoyer, c'était un maigre bénéfice. Mais pour qui elle se prenait, cette nana ? Elle avait certainement plus de dix ans de moins que lui, c'en était ridicule. Il était parfaitement réveillé à présent, mais trop paniqué pour se rendre compte qu'elle essayait simplement de gagner du temps, aussi pris-t-il toutes ses paroles au pied de la lettre. La ferme, marmona-t-il, la ferme, mais elle continua. De la haine ? Oui, on pouvait certainement appeler comme ça le sentiment de terreur atroce qu'il avait ressentit dès la seconde où il l'avait reconnue. Mais quelque chose, sûrement cet éclair de fierté méprisante qui luisait dans les yeux de la jeune femme, empêchait Rabastan de prononcer le sort fatal. Pas comme ça, pas maintenant, alors qu'elle le regardait. Il aurait du le faire, très certainement, pour préserver les miettes de fierté qu'il lui restait encore ; mais qu'avait-il à prouver à un membre de l'Ordre, qui plus est aussi abject qu'elle ? Mais il se devait de faire quelque chose. N'importe quoi. Pour la faire taire.

« Endoloris ! » gargouilla alors Rabastan et April fut propulsée contre la porte des toilettes où elle commença à se tortiller de douleur. Tenant fermement sa baguette pointé sur elle, le mangemort ignora son envie de transplaner sans demander son reste. Le doloris... L'arme préféré de Svelius, et de Bellatrix aussi. Lui n'était pas vraiment doué pour ça, il n'y mettait pas assez de conviction, mais les cris des gens torturés lui rappellaient trop les longs hurlements glacials qui résonnaient sans cesse entre les murs d'Azkaban. Azkaban, toujours Azkaban. A cette nouvelle évocation, Rabastan sentit l'affolement s'emparer de lui et il se mit à taper violement du pied contre le mur, ne supportant pas les souvenirs que la vision d'April agonisante lui imposait.

« Arrête, ARRÊTE ! » hurla-t-il et sa voix dérailla alors qu'il levait brusquement sa baguette pour faire cesser le sortilège. Dans le wagon les tête des voyageurs se tounèrent vers le couloir, et un contrôleur qui faisait sa ronde accourait déjà depuis le côté opposé, ayant manifestement vu April se tortiller comme un ver sur le sol.

« Mon dieu, c'est une crise d'épilepsie ! » s'exclama-t-il en s'accroupissant à ses côtés, alors que Rabastan sentait ses propres tremblements diminuer. Quelle imprudence... Rodolphus lui avait pourtant répété des dizaines de fois qu'en mission, il fallait oublier tout le reste. Ca n'était pas vraiment une mission, soit, mais cela suffit pour que Rabastan se traite de tous les noms.

« Ne restez pas là, allez chercher de l'eau ! » lui gueula alors le contrôleur, et Rabastan baissa vers lui des yeux aussi sombres qu'inquiétants. D'un geste de sa baguette il fit jaillir des cordes qui vinrent s'enrouler autour du type, et ce dernier ce mit à brailler comme s'il s'était s'agit de serpents venimeux. Qu'un membre de l'Ordre du Pheonix le provoque, c'était logique, mais qu'un moldu ose hausser le ton contre lui...
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MessageSujet: Re: We kissed him as we put him on the train ! [April]   We kissed him as we put him on the train ! [April] EmptyVen 25 Juin - 13:48

    Lorsqu’il prononça le sortilège, April fut violement propulser contre la porte des toilettes – qui sous le choque sortit partiellement de ses gons - avant de s’effondrer par terre. La douleur s’insinuait dans chaque partie de son corps, comme le venin brulant d’un serpent, remontant le long de son system nerveux puis envahissant son cerveau. Tout son corps était parcouru de tremblement convulsif, son être enter était comme transpercé de pars en pars d’une centaine de lames chauffés à blanc. Tout était flou autour et elle ne savait même si le hurlement qui résonnait était les siens, tant sa voix paraissait déformer. Les minutes semblait être des heures, et pendant un bref instant, elle cru que son crâne allait exploser.
    Lorsque son agonie cessa enfin, l’Auror resta recroquevillé sur elle même, la respiration haletante et les yeux mis clos. Elle ne pouvait rester comme ça indéfiniment, car si elle ne se relevait pas rapidement il y avait de grande chance, maintenant, pour que Rabastan décide d’en finir. Après tout elle ne le regardait plus, cela devrait sans doute être plus simple pour lui.

    Alors qu’elle se remettait peu à peu du Doloris, elle entendit des bruits de pas précipité qui se rapprochés d’elle. Sur le moment elle cru que c’était Lestrange qui s’enfuyait, mais elle ne tarda pas à entrevoir l’uniforme caractéristique des contrôleurs de train qui vint s’accroupir à côté d’elle avant de déclarer en citant le bon dieu, qu’elle faisait une crise d’épilepsie. La bonne blague, c’était bien les moldu ça, il avait toujours une explication scientifique à des phénomènes bizarre, et cela même quand une jeune femme se faisait torturer sous leurs yeux. Enfin, sur le coup elle devait le remercier, cela lui laisserait un peu plus de temps pour se relever, ce n’était pas plus mal. C’est alors que le bonhomme eu la mauvaise idée de se retourner vers Rabastan et de lui hurler qu’il fallait qu’il aille chercher de l’eau. L’on puis vous jurer que le regard que lui lança ce dernier à cet instant en aurait fait frémir plus d’un. D’un geste il fit jaillir des cordes qui s’enroulèrent magiquement autour du moldu qui commença à hurler comme un porc entrain de se faire égorger. On pouvait être certain que le tapage avait attiré toute l’attention du train. April profita de l’occasion pour se relever et brandit sa baguette sous les yeux ahuris du contrôleur qui continuait à brailler.

    « Silencio murmura la sorcière en pointa sa baguette vers le gus, dont le soudain silence fut appréciable.

    Elle se retourna de nouveaux vers Rabastan, un sourire mauvais s’étirant sur ses lèvres. Il n’allait certainement pas s’en tirer comme ça.

    « On en étions nous ? » demanda April d’un ton narquois en tentant d’ignorer les voyageurs qui se tassaient pitoyablement vers le fond du train. Elle resta un instant immobile sa baguette le long de son corps puis, elle se mis soudainement en mouvement en lançant des gerbes d’étincelle vers le mangemort, dont la première éclata la vitre qui se trouvait derrière lui.
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MessageSujet: Re: We kissed him as we put him on the train ! [April]   We kissed him as we put him on the train ! [April] EmptyVen 25 Juin - 17:17

C'était incroyable. Bon, on pouvait admettre que sur certaines personnes, le Doloris marchait mieux que sur d'autres ; après tout, il y a des gens plus sensibles à la douleur physique, c'est comme tout. Mais quand même, ce qui était hallucinant c'est qu'après avoir subit une de ces séances de torture – certes brève, mais tout de même ! - April Miller se relevait et se permettait de le provoquer à nouveau comme s'il ne s'était s'agit que d'un vulgaire échauffement.

Rabastan se demanda vaguement pourquoi elle lança un silencio sur le contrôleur, mais il en arriva vite à la conclusion que c'était pour éviter à ce crétin de moldu de se faire buter en bonne et due forme, ce qu'il aurait pourtant mérité. Elle le croyait donc aussi dingue que Bellatrix, aussi apte à tuer des gens en un tour de main ?
Rabastan s'apprêta à lui répliquer quelque chose, mais elle ne lui en laissa pas le temps et pour la première fois depuis leur rencontre elle s'attaqua directement à lui. La vitre située juste à sa droite explosa et Rabastan leva mécaniquement un bras pour protéger son visage des éclats de verre, alors que son coeur commençait à battre la chamade. Là, il avait fait une erreur. Peut importe ce moldu envahissant, il aurait du achever Miller alors qu'elle était encore par terre, sans possibilités de se défendre. Si un autre mangemort avait été à ses côtés pour assister à la scène il se serait très certainement fait taper sur les doigts, mais actuellement, il n'avait pas vraiment le temps de songer à ce qu'il aurait du faire avant. Maintenant, c'était sans doute plus urgent, n'est-ce pas ?

En une seconde Rabastan Lestrange détala en direction du wagon de gauche et il se glissa entre deux sièges pour éviter les autres étincelles lancées par la blonde. En face de lui, sur les sièges de l'autre côté de l'allée, une femme était recroquevillée et le dévisageait comme s'il pouvait répondre à ses questions muettes. Gêné, Rab l'ignora et se contenta de pencher la tête en arrière pour regarder si April s'approchait ou se contentait de rester à sa place, près des toilettes.

« C'est pas ordinaire, pour quelqu'un d'aussi droit que vous, d'utiliser la magie dans un endroit rempli de moldus.. Je me trompe ? » ricana-t-il sans pouvoir s'en empêcher, arrivant tout seul à la conclusion qu'il avait finalement raison pour la perfidie très bien dissumulée de ces soit-disant héros. Cette guerre, quelle blague. « Vous pourriez brûler quelqu'un, avec vos flammes à deux noises, ce ne serait pas digne de vous... Enfin, tant que vous y êtes, vous devriez tout faire exploser. Montrez un peu ce qu'on vous apprend, chez les guignols de l'Ordre. »

Sa main droite toujours serrée sur sa baguette, Rabastan déplaca la gauche sur la poche de son pantalon ou il sentit très nettement la forme du bâton de dynamite moldue qu'il gardait toujours sur lui. Une des raisons pour lesquels Rodolphus lui jetait ces regards agacés, d'ailleurs, mais il ne pouvait pas s'empêcher de trouver cela incroyablement intéressant, et attirant. Sûrement le côté Lestrange.
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April N. Miller

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MessageSujet: Re: We kissed him as we put him on the train ! [April]   We kissed him as we put him on the train ! [April] EmptySam 26 Juin - 14:07

    Jamais elle n’avait vu quelqu’un détaler aussi rapidement que Rabastan Lestrange, elle ne put d’ailleurs retenir un petit rire amusé quand ce dernier se rua dans la voiture pour se planquer derrière deux sièges, évitant par la même occasion les gerbes d’étincelles qui se perdirent dans le font du wagon. C’était dingue comme il pouvait être à ce point froussard, car pensez le bien, c’était la première fois que quelqu’un voulait autant éviter les duels. D’un côté April se serait surement bien passer de cette petite rencontre et si elle ne s’était pas relever à cause de cette saleté de polynectar, tout laissé prévoir qu’elle serait entrain de dormir bien sagement pendant toute la durée du trajet.

    Ne pouvant rester planté devant la porte des toilettes – qui d’ailleurs était sacrément amoché, elle ignorait qu’elle était si lourde – au risque d’être une cible facile pour Rabastan. April s’avançât avec méfiance jusqu'à la porte du wagon ou elle put entrevoir un morceau de visage du Mangemort qui semblait voir ce qu’elle avait décidé de faire. Il lui fit alors remarquer que ce n’était pas courant de la voir utiliser la magie dans un endroit ou la majorité des voyageurs étaient de simple moldu. En effet, ce n’était pas courant, mais étant donné la situation dans lequel elle était, autant sortir les grands moyens et cela même si elle allait se faire rosser par Lupin. C’était de la légitime défense après tout, elle ne faisait pas ça pour foutre la merde, et puis, il suffirait simplement de leurs jeter un sort « d’oubliette » pour leur enlever toutes trace de souvenir compromettant pour le monde des sorciers.
    Par la suite, il dit que pendant qu’elle y était qu’elle n’avait qu’à faire tout Péter. Pourquoi pas, mais il y avait bien trop d’innocent dans ce train pour agir de la sorte, et puis elle tenait trop à sa vie en ce moment même. Il finit par la mettre au défi en lui demandant de montrer ce qu’elle apprenait dans l’ordre du Phénix. Vraiment ? Il voulait à ce point voir ce qu’elle avait apprit la bas ? N’avait il eu pas assez mal la dernière fois pour lui demander de lui faire à nouveaux la démonstration ?

    La sorcière s’accroupit alors pour ne pas être à porter de baguette et pointa la sienne vers le siège où se trouvait son ennemie.

    « Non, en effet ce n’est pas ordinaire, mais vous devez savoir que dans une situation comme celle-ci je n’ai pas vraiment le choix. » répondît elle d’une voix rieuse à l’adresse du cadet Lestrange. « La seule personne que je compte vraiment bruler c’est vous ! Mais étant donné que vous vous terrez comme un rat, cela risque de prendre plus de temps. Pour ce qui est de tout faire exploser, je vous croies bien mieux placer que moi pour le faire, non ? Après tout vous en êtes capables. Mais si vous avez si peur, fermez les yeux et cela devrait être simple ! »

    Elle put enfin apercevoir ses pieds, mais un gémissement la fit soudainement relever les yeux. C’est vrai elle venait d’oublier qu’il y avait des gens ici, et si elle devait réellement affronter Rabastan ils risqueraient des les blesser. Elle pouvait toujours leur demander de courir dans l’autre wagon, mais étant donné qu’ils devaient être complètement mort de peur, elle ne pourrait en tirer grande chose.

    « Ben, alors vous avez peur ! montrez-vous ! »


Dernière édition par April N. Miller le Lun 5 Déc - 20:41, édité 1 fois
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Rabastan Lestrange

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MessageSujet: Re: We kissed him as we put him on the train ! [April]   We kissed him as we put him on the train ! [April] EmptyMar 10 Aoû - 13:11

C'était peut-être difficile à croire, mais Rabastan ne s'était jamais retrouvé seul face à un membre de l'Ordre. La dernière fois qu'il avait eu affaire à eux il était en mission avec son frère, et ce dernier les avait envoyés balader en deux coups de baguette sans prendre la peine de répondre aux provocations qu'ils avaient pu leur baver au visage. Quoi que, à la réflexion, il n'était pas certain que les autres membres de l'Ordre qu'il avait croisés aient tellement tenu à leur tenir le crachoir, contrairement à cette April Miller.

Pendant que Rabastan hésitait toujours à utiliser ou non sa dynamite (il ne connaissait rien aux trains moldus. Peut-être étaient-ils extrèmement inflammables ? Peut-être risquait-il d'y passer dans le même temps ?), April, elle, tenait apparement à ne pas lui laisser le temps de réfléchir. Elle l'accusait d'avoir peur. Peur ?! Quelle idée. Enfin, oui, en un sens il était mort de trouille. Il n'y avait que des moldus tout autour de lui, et une gamine violente qui ne désirait qu'il chose, lui arracher la tête pour la planter sur un piquet. Pas grand chose de réjouissant en somme, alors il n'y avait pas de quoi avoir honte, non ? Si ? D'un autre côté, se faire traîter de rat n'était pas tellement une nouveauté pour lui. Entre ça et les autres joyeusetés que les mangemorts se jetaient les uns les autres pendant toute la journée au manoir Malfoy, on ne pouvait pas vraiment dire que son orgueil soit atteint.

« Un rat ? » ricana-t-il pourtant en fronçant le nez devant cet illogisme. « Rappellez moi qui se cache face à notre pouvoir ? »

Mais plus elle parlait, plus Rabastan sentait son rythme cardiaque s'accélérer. Il fallait en finir, maintenant. Il fallait qu'il fasse quelque chose, car si la panique l'emportait et que son coeur le lâchait, même ne serait-ce qu'une demi-seconde, il tomberait dans les vappes et April le scalperait sans aucune hésitation.

Il aurait du mal à lui lancer un Avada Kedavra si elle continuait à bouger dans tous les sens. Bon en fait il aurait du mal tout court, parce qu'il fallait être réaliste, ce n'était pas l'un des sorts qu'il réussissait le mieux. Surtout depuis sa sortie d'Azkaban, il avait sentit sa puissance magique diminuer considérablement, en coréllation avec son assurance.

Il n'en était pas certain car, manifestement, elle était d'une stupidité sans précédent (mais cela devait être son côté moldu, car elle en avait forcément un), mais Rabastan se demanda s'il n'aurait pas mieux fallut parlementer. Il n'était pas sensé être dans ce train, et peut-être ne serait-il pas si inconscient de la laisser filer ? Perdu dans ses propres réflexions, l'homme pivota finalement pour lui faire face, sans pour autant bouger de son siège qui lui offrait une protection toute relative.

« Arrêtez de crier, un peu. Je vous laisse partir, alors dégagez avant que... je change d'avis. »
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